Nous savons tous que nous devrions réduire notre exposition aux écrans qui nuit gravement à notre santé. C’est une philosophie soutenue par l’auteur Cal Newport, appelée minimalisme numérique (digital minimalism). En choisissant librement la manière dont nous interagissons avec la technologie, nous contribuons à la lutte contre la pollution numérique pour une vie plus épanouie et plus saine pour tous.
Mais admettons aussi que la sobriété numérique est un idéal souvent difficile à atteindre.
Pour examiner de près le concept du minimalisme numérique, ExpressVPN a réalisé un sondage dans quatre pays : États-Unis, Royaume-Uni, France et Allemagne. Nous avons interrogé 4000 personnes, de la génération Z à celle des baby-boomers, sur leurs habitudes numériques et les effets de la cyberdépendance sur leur santé mentale.
Les résultats obtenus sont surprenants ! Ils illustrent la façon dont les différentes générations aspirent – ou luttent – afin de parvenir à l’équilibre numérique. Ces données ne mettent pas seulement en évidence les différentes façons dont les internautes tentent d’adopter une approche plus réfléchie vis-à-vis des nouvelles technologies, mais offrent également des conseils pour promouvoir le minimalisme numérique.
Utilisation des appareils numériques : une arme à double tranchant
Si la gestion du temps d’écran est un enjeu universel, les défis auxquels nous sommes confrontés diffèrent selon les générations.
Quel commentaire décrit le mieux votre temps d’écran ?
Commentaire | Génération Z | Génération Y | Génération X | Baby-boomers |
Je limite mon temps d’écran tous les jours ou presque | 17 % | 16 % | 12 % | 18 % |
Je parviens généralement à limiter mon temps d’écran | 29 % | 33 % | 28 % | 28 % |
Je sais que je dois limiter mon temps d’écran, mais c’est trop difficile | 28 % | 25 % | 22 % | 12 % |
Je sais que mon temps d’écran est trop élevé, mais je n’essaie pas vraiment de le limiter | 12 % | 11 % | 14 % | 9 % |
Je suis satisfait(e) de mon temps d’écran | 14 % | 17 % | 24 % | 35 % |
La génération Z, par exemple, fait des efforts notables pour une utilisation raisonnée des appareils numériques, 17 % parmi ses membres parvenant à limiter leur temps d’écran tous les jours ou presque et 29 % y parvenant généralement. Cependant, 28 % trouvent qu’il est trop difficile de réduire le temps d’écran et 12 % ne font aucun effort, bien qu’ils passent beaucoup de temps devant leurs écrans. Enfin, 14 % se sentent satisfaits de leur temps d’écran actuel.
Les milléniaux sont confrontés à des difficultés similaires. Alors que 33 % d’entre eux limitent généralement leur temps d’écran et que 16 % y parviennent quotidiennement ou presque, 25 % peinent à le réduire. Il est intéressant de noter que 17 % des membres de cette génération sont satisfaits de leur temps d’écran actuel, ce qui illustre les disparités qui existent au sein de ce groupe quant à leur dépendance aux nouvelles technologies.
La tendance est un peu différente pour la génération X. Environ 24 % d’entre eux sont satisfaits du temps qu’ils passent devant leurs écrans, seuls 12 % limitent leur utilisation quotidienne. Les baby-boomers, quant à eux, semblent les plus satisfaits de leurs habitudes numériques. 35 % d’entre eux sont moins exposés aux écrans. Toutefois, 18 % limitent encore activement leur utilisation tous les jours ou presque.
La nomophobie : un véritable défi
Sur quels appareils est-il difficile de réduire son temps d’écran, selon les personnes interrogées ?
- Smartphone : 61 %
- TV : 23 %
- Ordinateur portable/Ordinateur de bureau : 21 %
- Tablette : 12 %
- Console de jeu : 6 %
- Casque VR : 1 %
Sans surprise, les smartphones arrivent en tête, 61 % des personnes interrogées estimant qu’il est difficile de réduire leur utilisation. Suivent de près les TV et les PC, qui occupent également une place importante dans notre vie numérique.
Les parents allemands et français sont les plus préoccupés par le temps d’écran de leurs enfants
Pour les parents, les inquiétudes suscitées par l’utilisation excessive des écrans s’étendent aux enfants. En fait, les personnes interrogées sont globalement plus préoccupées par le temps d’écran de leurs enfants que par le leur (voir tableau ci-dessus).
Le temps d’utilisation des appareils numériques par votre enfant vous préoccupe-t-il ?
Pays | Très inquiet(e) | Un peu inquiet(e) | Pas trop inquiet(e) | Je n’y ai jamais pensé | Je ne suis pas du tout inquiet(e) |
États-Unis | 23 % | 33 % | 23 % | 9 % | 11 % |
Royaume-Uni | 30 % | 28 % | 19 % | 9 % | 15 % |
Allemagne | 25 % | 32 % | 30 % | 3 % | 10 % |
France | 27 % | 32 % | 28 % | 4 % | 9 % |
83 % des parents se disent soucieux du temps d’écran de leurs enfants. Les parents allemands et français sont les plus préoccupés par cette question (87 %). Le Royaume-Uni et les États-Unis ne sont pas loin derrière, avec respectivement 77 % et 79 % de parents partageant les mêmes préoccupations.
Ces inquiétudes ne sont pas anodines. Selon l’American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, une addiction aux écrans (plus de 2 h/jour) peut exposer les enfants à des contenus inappropriés, perturber leur sommeil, favoriser un mode de vie sédentaire et provoquer des problèmes de comportement tels qu’une forte agressivité et des troubles de déficit de l’attention. Sur le plan scolaire, une forte exposition aux écrans peut entraîner une baisse des résultats et une réduction du temps consacré à la lecture. En outre, les sujets confrontés à de telles difficultés ont tendance à limiter les activités physiques et les interactions familiales, ce qui fragilise les liens sociaux globalement et nuit au bien-être des enfants.
Pourquoi sommes-nous si attachés à nos appareils ?
Bien que nous sachions que c’est mauvais pour notre santé, pourquoi n’arrivons-nous pas à nous séparer de nos appareils ? En réalité, même si nous sommes conscients des effets néfastes d’un temps d’écran trop élevé sur notre santé mentale et celle de nos enfants, se défaire de nos habitudes numériques n’est pas chose aisée.
Qu’est-ce qui vous empêche de réduire votre temps d’écran ?
Difficultés | Génération Z | Génération Y | Génération X | Baby-boomers |
Le syndrome FOMO (peur de rater quelque chose) | 40 % | 34 % | 28 % | 19 % |
Manque de motivation | 40 % | 32 % | 22 % | 16 % |
Exigences professionnelles | 27 % | 27 % | 16 % | 8 % |
Pression sociale | 26 % | 23 % | 12 % | 6 % |
Je n’ai pas de difficultés à réduire mon temps d’écran | 7 % | 15 % | 25 % | 35 % |
Je n’essaie pas de réduire mon temps d’écran | 11 % | 13 % | 20 % | 27 % |
Le syndrome FOMO
L’une des principales difficultés est la peur de rater quelque chose ou FOMO (fear of missing out). Ce syndrome pousse beaucoup d’entre nous, en particulier les jeunes générations, à rester connectés en permanence. C’est un obstacle majeur pour la génération Z, puisque 40 % des personnes interrogées admettent être vulnérables à ce syndrome qui les expose à une surconsommation des écrans. Les milléniaux ne sont pas loin derrière, avec 34 % d’entre eux qui éprouvent le même sentiment. Le flux incessant de mises à jour, de notifications et de messages sur les réseaux sociaux crée un sentiment d’urgence pour rester toujours informé et engagé.
Le manque de motivation
Le manque de motivation est un autre défi majeur pour une consommation numérique responsable. Même si nous sommes nombreux à reconnaître la nécessité de limiter la durée d’exposition aux médias numériques, trouver la motivation pour le faire est une autre affaire. Ce problème touche 40 % de la génération Z et 32 % de la génération Y.
Les exigences professionnelles
Le travail moderne joue également un rôle dans notre attachement aux technologies de l’information et de la communication. Pour beaucoup, être constamment connecté est une nécessité professionnelle. C’est particulièrement vrai pour la génération Y et la génération Z avec 27 % des personnes interrogées qui citent les exigences professionnelles comme un défi à relever pour pouvoir réduire leur temps d’écran. L’amalgame entretenu entre vie professionnelle et vie privée rend encore plus difficile la désintoxication numérique, perpétuant ainsi le cycle de dépendance à la technologie.
La pression sociale
La pression sociale est un autre défi majeur. La nécessité d’être réactif et de s’engager auprès de ses amis, de sa famille et de ses collègues favorise un usage abusif des appareils technologiques. Cette pression est ressentie par toutes les générations, mais de manière plus aiguë par la génération Z et la génération Y.
Différentes générations et plusieurs défis
Les difficultés associées à la réduction du temps d’écran varient considérablement d’une génération à l’autre. Pour la génération X et les baby-boomers, le FOMO et le manque de motivation sont moins prononcés. Environ 25 % des membres de la génération X et 35 % des baby-boomers déclarent n’avoir aucune difficulté à réduire leur consommation numérique. En revanche, seuls 7 % des membres de la génération Z et 15 % de la génération Y sont de cet avis.
La génération Z, ayant grandi avec les smartphones et les réseaux sociaux, considère souvent que la connectivité numérique est au cœur de sa vie sociale et de son identité. Les milléniaux, qui ont connu les médias numériques, dépendent fortement des nouvelles technologies, tant pour le travail que pour les interactions sociales. En revanche, les membres de la génération X et les baby-boomers, qui ont vécu avant l’avènement d’internet, ont une vision plus équilibrée de l’utilisation du numérique. Ils ont adopté des habitudes hors ligne, ce qui leur permet de se déconnecter plus facilement et de ne pas ressentir cette dépendance à la technologie.
Adopter le minimalisme numérique
Que pourrions-nous faire si nous n’étions pas autant dépendants de nos appareils ? Au lieu de succomber à la peur, à l’anxiété et à la frustration qui accompagnent nos habitudes numériques, nous pourrions nous engager dans des activités qui contribuent à notre bien-être mental et physique. C’est là qu’intervient le minimalisme numérique, un concept qui gagne du terrain dans toutes les tranches d’âge.
Qu’est-ce que le minimalisme numérique ?
Le minimalisme numérique, un concept popularisé par Cal Newport dans son livre Digital Minimalism: Choosing a Focused Life in a Noisy World, consiste à délester notre vie numérique et à utiliser la technologie de manière responsable. L’auteur nous invite à privilégier la qualité à la quantité en évaluant la valeur réelle de chaque outil numérique. Il s’agit d’une démarche éthique, dont l’objectif est de mettre la technologie à notre service, et non l’inverse.
« En d’autres termes, l’être humain n’est pas fait pour être constamment connecté. Les minimalistes numériques considèrent les nouvelles technologies comme des outils au service de ce qui leur tient vraiment à cœur, elles n’ont aucune valeur intrinsèque. Ce qui est tout aussi important, c’est qu’ils n’ont aucun mal à se passer de tout le reste. Cal Newport, Digital Minimalism: Choosing a Focused Life in a Noisy World »
Comment adopter le minimalisme numérique ?
Notre étude met en évidence quelques stratégies :
L’une des approches les plus répandues consiste à définir des horaires spécifiques pour consulter nos appareils personnels. Pour 43 % des personnes interrogées qui adoptent le minimalisme numérique, cela signifie qu’elles se réservent délibérément des moments libres de toute distraction numérique. C’est un moyen de favoriser la concentration et de réduire les troubles psychiques liés à l’hyperconnexion.
L’utilisation d’applications permettant de suivre ou de limiter le temps d’écran est également une stratégie adoptée par 27 % des personnes interrogées. C’est tout un paradoxe : utiliser la technologie pour lutter contre la dépendance à la technologie. Cela illustre la relation complexe que nous entretenons avec nos appareils, puisque nous ne pouvons pas s’en passer même s’ils sont à l’origine des problèmes auxquels nous sommes confrontés.
La création d’espaces sans écrans à la maison est une autre mesure judicieuse préconisée par 22 % des personnes interrogées. En aménageant des espaces sans technologie, nous pouvons créer un environnement propice à la détente et aux interactions humaines, ce qui permet de lutter contre la surexposition aux écrans.
Soulignons que 11 % des personnes interrogées ont participé à des challenges de désintoxication numérique. Il s’agit de périodes structurées de déconnexion totale, offrant un moyen proactif de changer ses habitudes numériques et de repenser sa relation avec la technologie.
Qu’est-ce qui motive ce changement d’habitudes ?
Avec le stress lié à l’hyperconnexion, il n’est pas étonnant que de nombreuses personnes se tournent vers le minimalisme numérique. Mais qu’est-ce qui pourrait motiver cette volonté de réduire la consommation des écrans ?
Quelles sont les principales raisons qui vous poussent à réduire votre temps d’écran ?
Commentaire | Génération Z | Génération Y | Génération X | Baby-boomers |
Passer plus de temps avec ma famille/mes amis | 36 % | 43 % | 38 % | 36 % |
Améliorer ma santé mentale | 45 % | 39 % | 28 % | 24 % |
Augmenter ma productivité | 43 % | 38 % | 28 % | 18 % |
Réduire mon stress ou mon anxiété | 29 % | 30 % | 25 % | 21 % |
Pour beaucoup, cela se résume à une question de santé mentale. Notre étude a révélé que 45 % des membres de la génération Z et 39 % de la génération Y réduisent leur temps d’écran pour améliorer leur bien-être. Les messages et les notifications incessantes peuvent être accablants. Ils génèrent du stress et de l’anxiété. En réduisant ces distractions, ils retrouvent une vie plus paisible et plus équilibrée.
La productivité est une autre motivation. La génération Z (43 %) et la génération Y (38 %) estiment que la réduction des distractions numériques les aide à se concentrer et à accomplir davantage de tâches. Imaginez tout ce que vous pouvez accomplir si vous ne consultez pas votre téléphone en permanence !
Passer du temps précieux avec sa famille et ses amis est également une motivation majeure. Les milléniaux sont les premiers concernés, puisque 43 % d’entre eux réduisent la durée d’utilisation des appareils numériques afin de se rapprocher davantage de leurs familles et de leurs amis. La génération Z (36 %), la génération X (38 %) et les baby-boomers (36 %) privilégient les interactions physiques aux interactions virtuelles.
La réduction du stress et de l’anxiété est également essentielle. La génération Z (29 %) et la génération Y (30 %) estiment que le fait de se libérer des écrans les aide à se sentir plus sereins. La génération X (25 %) et les baby-boomers (21 %) apprécient également la tranquillité qu’apporte la sobriété numérique.
Il est difficile d’ignorer les avantages du minimalisme numérique. En réduisant les distractions technologiques, de nombreuses personnes constatent une amélioration significative de leur bien-être mental. Le tumulte constant du cyberespace et la contrainte de rester connecté peuvent nuire à votre santé, mais lorsque vous réduisez votre engagement numérique, vous ouvrez la voie à une vie harmonieuse et paisible.
Par ailleurs, 43 % des personnes interrogées ont déclaré que le minimalisme numérique leur avait procuré des bienfaits notables. En identifiant ces facteurs de nuisance inutiles et en les éliminant, de nombreuses personnes constatent que leur vie est plus épanouie et nettement moins agitée.
Le minimalisme numérique à l’épreuve du temps
Si vous avez commencé à réduire votre temps d’écran et que vous en avez ressenti les bienfaits, vous vous demandez peut-être comment aller encore plus loin dans votre démarche de minimalisme numérique. Voici quelques conseils pour vous aider :
1. Ne négligez jamais votre hygiène numérique
Considérez votre utilisation d’internet et des nouvelles technologies comme votre régime alimentaire. Tout comme vous choisissez des aliments que vous estimez bons pour votre santé, faites de même pour les contenus multimédias que vous consommez. Désabonnez-vous des newsletters et des comptes de réseaux sociaux qui ne vous apporteront pas grand-chose. Suivez plutôt les profils et les réseaux qui vous inspirent et vous informent.
2. Réduisez les distractions
L’utilisation de programmes conçus pour limiter les nuisances est un moyen infaillible pour lutter contre la pollution numérique. Cela permet non seulement d’améliorer votre expérience de navigation et de protéger vos données personnelles, mais aussi de réduire les distractions pour se concentrer sur vos tâches les plus importantes. Ce type de programmes améliore également votre sécurité en ligne en bloquant les publicités susceptibles de contenir des malwares ou de vous rediriger vers des sites de phishing.
3. Programmez des activités sans technologie
Pensez à planifier des activités régulières sans écran. Qu’il s’agisse d’une randonnée le week-end, d’une visite de musée ou d’un cours de cuisine, ces activités peuvent vous aider à vous engager plus profondément dans votre environnement et à lutter contre la cyberdépendance.
4. Réévaluez régulièrement votre situation
Prenez le temps, chaque mois, de réfléchir à vos habitudes numériques. Y a-t-il des domaines dans lesquels vous pourriez réduire encore plus vos consommations ? Y a-t-il de nouvelles applications ou pratiques qui pourraient vous aider à rester attentif ?
5. Adoptez le JOMO
Passez de l’état d’esprit FOMO (peur de rater quelque chose) à l’état d’esprit JOMO (plaisir de rater des choses). Célébrez les moments où vous n’êtes pas en ligne et profitez de l’absence de messages ou de notifications constantes. Utilisez ce temps pour méditer ou vous rapprocher des autres.
Pratiquez-vous le minimalisme numérique ? Êtes-vous satisfait de votre temps d’écran actuel ? Partagez vos avis ci-dessous.
FAQ : le minimalisme numérique
Qu’est-ce que le minimalisme numérique ?
Le minimalisme numérique consiste à choisir intentionnellement quand et comment utiliser les nouvelles technologies. Au lieu de rester constamment connecté, vous pouvez privilégier l’utilisation des technologies numériques de manière saine et équilibrée. Il s’agit d’un choix de vie qui vous incite à faire preuve de plus de discernement en vue de vous débarrasser des nuisances et des distractions auxquelles vous vous exposez dans le monde virtuel.
Le minimalisme numérique privilégie avant tout une approche qualitative. Il ne s’agit pas d’éviter complètement tout recours à la technologie, mais de prendre des décisions réfléchies sur son utilisation. Une telle démarche est une manière de vous réapproprier votre temps et votre esprit pour une vie plus équilibrée.
Les trois fondements du minimalisme numérique
- Le désordre a un coût : le fait d’avoir trop d’outils technologiques et d’applications peut causer une surcharge cognitive, favorisant l’apparition de symptômes tels que le stress, l’anxiété et une diminution de la concentration. En réduisant le nombre d’outils numériques que vous utilisez, vous pouvez mieux vous concentrer et profiter d’une expérience virtuelle plus équilibrée.
- L’optimisation est importante : il ne s’agit pas seulement de réduire votre exposition aux technologies numériques, mais aussi d’optimiser la façon dont vous les utilisez. Définissez des heures précises pour consulter les messages électroniques ou les réseaux sociaux et utilisez des programmes qui vous aident à mieux gérer votre temps ou la manière dont vous interagissez avec la technologie. Il s’agit d’être maître de ses habitudes de connexion.
- L’intentionnalité est essentielle : faites des choix délibérés concernant votre utilisation des technologies en fonction de vos valeurs et de vos objectifs. Cela implique une évaluation régulière de vos habitudes numériques afin de garantir leur adéquation avec vos véritables priorités. Ce principe vous encourage à utiliser la technologie de manière à atteindre vos objectifs personnels et à améliorer votre bien-être.
Donnez-moi un exemple de minimalisme numérique !
L’aménagement d’espaces sans technologie à la maison est un bon exemple de minimalisme numérique. Pensez à définir votre salle à manger ou votre chambre à coucher comme des espaces dépourvus d’appareils numériques. Cette pratique encourage l’interaction humaine et favorise la détente sans la pression constante des écrans.
Définir des heures précises pour consulter son téléphone ou sa messagerie électronique est un autre exemple. Au lieu de le faire constamment, vous pouvez décider de ne consulter vos messages que trois fois par jour : le matin, le midi et le soir. Cela permet de réduire le sentiment d’anxiété lié au fait d’être toujours en ligne et de vous concentrer davantage sur vos tâches et vos activités quotidiennes.
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